Je regrette les conditions d'examen du budget. Comme vous l'avez dit, monsieur le président, la discussion d'aujourd'hui concernera surtout des thèmes choisis par les rapporteurs pour avis. Or nous avons appris hier que les orateurs des groupes n'auront plus que deux minutes de temps de parole en commission élargie, contre cinq auparavant. Comment arriver à exposer des analyses et à formuler des questions sur des thèmes aussi vastes en un temps aussi restreint ? Au surplus, il n'est plus prévu que les rapporteurs interviennent dans la discussion qui précède le vote en séance publique.
Le débat budgétaire se rétrécit, nous faisant regretter le temps où l'on pouvait avoir un vrai débat en séance publique sur les crédits de chaque ministère.