Intervention de Hervé Féron

Réunion du 15 octobre 2014 à 16h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Je remercie le rapporteur pour sa brillante présentation.

Cette année encore, le budget que nous examinons témoigne de la volonté du ministère des affaires étrangères et du développement international de concilier deux exigences majeures : la participation à l'effort de redressement des comptes publics et la préservation de la qualité d'un réseau diplomatique unique au monde.

Dans votre avis, monsieur Apparu, vous faites état du bilan positif de l'Institut français. Mis en place en janvier 2011, cet opérateur joue aujourd'hui un rôle majeur dans la promotion de l'influence politique et culturelle de la France. Il assure la représentation de la France dans de grandes manifestations internationales telles que la biennale de Venise, fait de la professionnalisation des conseillers de coopération et d'action culturelle une priorité, et place le numérique au coeur de ses moyens d'intervention. Enfin, il a réussi à imposer une marque « Institut français » et contribue à créer un environnement favorable à l'exportation des industries culturelles et créatives.

Poursuivre une politique d'attractivité est essentiel pour attirer non seulement les touristes et les investisseurs, mais également la matière grise du monde entier, étudiants comme chercheurs. Le rôle de l'EPIC Campus France est à cet égard fondamental. Chargé de l'internationalisation des établissements français et de l'accueil des étudiants et chercheurs étrangers, Campus France mène aussi une politique de bourses particulièrement active en direction des étudiants issus des pays émergents et néo-émergents. Pour ce faire, il s'appuie sur le réseau des Espaces Campus France situés dans les instituts français ou les alliances françaises. En 2013, 15 000 bourses ont été attribuées pour un montant total de près de 60 millions d'euros. Vous observez en outre avec satisfaction la mise en place d'une véritable « chaîne de l'accueil », avec la présence d'un opérateur identifié tout au long du parcours, du poste diplomatique à l'étranger aux universités françaises.

S'agissant de l'expertise française à l'international, vous semblez en revanche très critique à l'égard du regroupement des six organismes de coopération technique en une seule Agence française d'expertise technique internationale (AFETI) à compter du 1er janvier 2015.

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