Les crédits de la coopération culturelle et de la promotion du français sont en baisse de plus de 9 %.
L'année dernière, lors de la discussion de l'article 2 de la loi pour l'enseignement supérieur et la recherche, nous étions parvenus à trouver un équilibre : nous ouvrions, pour les universités françaises, la possibilité de proposer des cours en anglais pour accueillir davantage d'étudiants étrangers ; en contrepartie, la promotion et l'apprentissage du français à l'étranger seraient renforcés. Il est navrant que la réduction des crédits rompe cet équilibre fragile. Les alliances françaises font à l'évidence un travail remarquable autant chez nos partenaires traditionnels que dans les pays émergents, mais l'État peut-il s'en remettre uniquement à des associations de droit privé local pour l'exercice de cette mission essentielle ?