Intervention de Gilda Hobert

Réunion du 14 octobre 2014 à 17h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilda Hobert :

Je vous félicite, au nom du groupe RRDP, pour votre nomination et vous remercie d'être parmi nous.

Vous avez la responsabilité d'un magnifique ministère, en charge à la fois de l'esprit, des sens et de la création. Je m'en tiendrai à l'humain, et à la question de la diversité culturelle.

Le Conseil de l'Europe soutient notamment, dans le cadre du programme Cités interculturelles, des initiatives d'associations ou de lieux en faveur de l'interculturalité. Des conseils régionaux et des villes, comme Lyon, s'associent parfois à ce soutien, ce qui donne lieu à des rencontres, débats, projections, spectacles, mais aussi à des créations artistiques croisées ou entremêlées. Quels moyens et outils pensez-vous mettre en oeuvre pour encourager ou susciter ces initiatives ?

Par ailleurs, l'univers carcéral est sclérosant et parfois avilissant, voire annihilant. Mais des initiatives ouvrent des perspectives par l'entremise des arts. Des pratiques sont ainsi proposées tant dans le domaine de l'écriture que celui des arts du spectacle ou de la photographie. Ces ateliers, proposés par des animateurs qui sont le plus souvent des artistes, donnent parfois lieu à des ouvertures sur l'extérieur. Cependant, la prison est le plus souvent difficile à pénétrer pour ces artistes : les bonnes volontés se heurtent à des difficultés administratives ou des règles sécuritaires. Or lorsque les personnes incarcérées ont l'opportunité de s'exprimer par un art, elles y trouvent de la sérénité. Pouvez-vous vous engager à peser de votre autorité pour que soient facilitées la pratique des arts en prison et son exposition en dehors du milieu carcéral, ainsi qu'à prévoir des financements à cette fin ?

Le cirque change et évolue. La formation professionnelle aux arts du cirque aussi et doit désormais s'adapter à la logique L.M.D. : à quelle échéance sont prévus ces changements et en quoi pourront-ils se traduire sur les formations préparatoires aux concours de l'enseignement supérieur ?

Enfin, comment envisagez-vous une issue législative à la situation de précarité que vit la majorité des intermittents du spectacle ?

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