Merci, madame la directrice générale de la cohésion sociale, d'avoir répondu à notre invitation.
« Cohésion sociale » : un bien beau programme que celui de votre direction générale, madame Fourcade. Notre pays en a un si grand besoin, comme nous avons pu le constater hier encore lors du déplacement que notre commission a effectué à Nîmes à l'invitation de notre rapporteur, Mme Françoise Dumas.
La DGCS n'a pas la compétence première en matière de vie associative, mais elle a une position centrale pour ce qui concerne l'économie sociale et solidaire. Vous êtes par ailleurs, es qualité, déléguée interministérielle à l'innovation, à l'expérimentation sociale et à l'économie sociale.
Le moment est particulier : la loi relative à l'économie sociale et solidaire a été votée par le Parlement, mais nous en attendons les décrets d'application. La préparation de cette loi a suscité un grand élan chez les représentants du monde associatif, mais sa mise en oeuvre suscite certaines inquiétudes. Où en est le monde associatif aujourd'hui ? Est-il en train de vivre une crise mortelle ou une mutation salutaire ? Fait-il l'apprentissage d'une certaine normalisation économique, après avoir vécu pendant des décennies une relation privilégiée avec la puissance publique ? Comment innover et expérimenter quand les ressources se contractent de toutes parts ?
Avant de vous entendre, je me dois de vous demander, conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1956, de bien vouloir prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.