Peut-on vraiment parler de concurrence au sujet des collectivités, qui lancent généralement des souscriptions très limitées – limitées au patrimoine, en particulier ?
On peut concevoir que les jeunes générations soient plus sensibles aux nouveaux outils technologiques, même si des personnes plus âgées les emploient aussi beaucoup. Mais peut-on espérer que les jeunes, en vieillissant, deviennent donateurs, ou leur réticence à donner s'explique-t-elle par une évolution culturelle ? Autrement dit, si les jeunes ne donnent pas, est-ce parce qu'ils ont d'autres préoccupations et moins de ressources, ou parce qu'ils sont les premiers témoins d'une désaffection profonde de notre société à l'égard du don ?
Enfin, le don comporte des spécificités locales, qui peuvent être affaire de contexte plus que d'histoire. Ainsi, mon département a longtemps été le premier collecteur de verre pour la lutte contre le cancer, grâce à l'action d'une personnalité locale très dynamique. Existe-t-il une tradition du don que vous auriez pu cartographier ?