Intervention de Général Henri Pinard Legry

Réunion du 15 octobre 2014 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Général Henri Pinard Legry, président de l'Association de soutien à l'armée française (ASAF :

Monsieur Christophe Guilloteau, je suis déçu que vous utilisiez cette enceinte pour relancer une affaire datant d'un an. Au cours d'un débat, M. Guilloteau, en désaccord avec certaines positions sur la force de frappe de MM. Alain Juppé et Michel Rocard, hommes politiques, et de MM. Vincent Desportes et Bernard Norlain, officiers généraux, a soigneusement mis de côté les hommes politiques pour ne s'attaquer qu'aux généraux – qui ne défendaient d'ailleurs pas exactement la même position sur la question nucléaire, puisque le général Desportes ne s'est jamais opposé à cette arme, bien qu'il souhaite un rééquilibrage entre les forces conventionnelles et les forces nucléaires. L'ASAF et son président élu chaque année depuis cinq ans n'acceptent pas que l'on déforme les propos d'officiers et qu'on les insulte. Le général Desportes n'a pas été « jeté » de l'armée comme vous l'avez dit ; et s'il l'avait été, cela aurait constitué une grave faute, car le général Desportes fait montre d'une expertise et d'une valeur reconnues partout. Il a par contre le tort, il est vrai, de s'exprimer avec franchise et de façon argumentée. On peut ne pas être d'accord avec lui, sans pour autant le dénigrer. Tant que je serai président de l'ASAF, je défendrai l'armée et donc ses personnels, qu'ils soient officiers, sous-officiers ou soldats, retirés ou encore en service.

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