Lors d'une réunion spécifique à l'occasion du sommet de l'OTAN de Newport, le président Hollande et la chancelière Merkel ont posé le principe d'une initiative franco-allemande de drones pour aider l'OSCE à remplir sa mission de surveillance du cessez le feu dans l'est de l'Ukraine. Le projet met un certain temps à se concrétiser, du fait du fonctionnement de l'OSCE, mais aussi de notre refus d'amener dans cette zone des militaires qui ne soient pas armés. Du côté allemand, la ministre fédérale de la Défense s'est également heurtée à des difficultés, qui semblent se résoudre.
Nous sommes maintenant d'accord sur le concept, sur les moyens et sur les effectifs, et nous sommes d'accord avec l'OSCE. L'engagement dépend d'une décision définitive de l'Allemagne, qui a envoyé aujourd'hui même une mission de vérification sur zone. J'estime que la réalisation de cette opération dans une configuration franco-allemande aurait du sens et de la force.