Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 7 octobre 2014 à 18h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Lors d'une précédente audition, vous aviez estimé que l'absence de troupes au sol en Libye avait nui à la stabilisation du pays et expliquait en partie la situation que nous connaissons aujourd'hui. En Irak, face à un adversaire bien plus redoutable, les frappes aériennes n'auront qu'un effet à court terme et ne permettront pas de résoudre le problème. Il faudra donc que quelqu'un – je ne dis pas que cela doit être nous – intervienne au sol à un moment donné. Or l'armée irakienne est en déroute ; les peshmergas kurdes ne disposent pas des moyens nécessaires ; il serait indécent de demander à Bachar el-Assad d'agir ; l'Iran, puissance régionale, aura peut-être des réserves à s'engager ; et on peut s'interroger sur l'opportunité de solliciter les monarchies du Golfe. Dès lors, qui interviendra ?

La manoeuvre ressources humaines est difficile à mener pour vous comme pour vos prédécesseurs. J'ai interrogé tout à l'heure le chef d'état-major des armées sur le rebasage des effectifs dans les régiments. D'après lui, la mesure générale qui consisterait à supprimer une compagnie par régiment n'est opportune ni sur le plan tactique ni sur le plan organisationnel. Selon vous, faudra-t-il néanmoins en passer par là ? Ou bien la réduction des effectifs se fera-t-elle par une diminution du nombre d'emprises et une concentration des unités ?

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