La vente des bandes de fréquences ne se fera pas dans les temps, vous le savez. La vente des terrains traîne en longueur. La vente des Rafale à l'exportation est tributaire de notre propre obligation d'achat de onze appareils tous les ans. On connaît les difficultés rencontrées au Brésil et on constate que la vente en Inde n'est toujours pas bouclée.
Dernier facteur de « grignotage », les OPEX, pour lesquelles on a provisionné 450 millions d'euros et qui représenteront 1,15 milliard à l'arrivée. Traditionnellement, la différence – 700 millions – fait l'objet d'une répartition interministérielle, mais avec une imputation à hauteur de 20 % sur le budget de la Défense. Il y aura donc une charge supplémentaire de 140 millions.