« Il n'est de richesse que d'hommes. » Cette maxime s'applique particulièrement bien à la Défense nationale. Nous ne pouvons que louer, comme vous l'avez fait, la qualité et le sens de l'engagement et du devoir de l'ensemble de nos militaires.
Vous avez également souligné, mon général, l'effort consenti pour la réduction des déficits publics. Dorénavant, la Défense supporte à elle seule 66 % des baisses d'effectifs de la fonction publique d'État. Nous sommes au muscle, dites-vous comme vos trois prédécesseurs. Pour filer la métaphore, je pense que nous ne sommes même plus à l'os : nous arrivons à la moelle !
Dans ce contexte, la déflation des effectifs ne restera pas sans conséquence. Aucune décision n'étant prise s'agissant de fermetures d'unités, on s'achemine, pour respecter la LPM, vers des rebasages qui feraient passer uniformément les régiments de 1 000 à 870 hommes. Cette architecture vous semble-t-elle opérationnelle à moyen et long terme ?