Vous les avez du reste très bien énumérées : les difficultés que pose la réduction de 34 000 personnes, les reports de charges, les 8,1 milliards de recettes exceptionnelles, l'exportation du Rafale, le surcoût des OPEX. Je vous ai cependant indiqué que la partie est jouable à la condition que nous ayons les 31,4 milliards sans dégradation rampante. Je serai très vigilant, mais je compte aussi sur votre vigilance !
Vous avez rappelé, monsieur Guilloteau, la cible d'achat de douze Airbus A330 MRTT. Le rythme doit être impérativement maintenu, car on n'ira pas plus loin avec les appareils existants. Il en va de la posture de dissuasion. Quoi qu'il arrive, la procédure sera lancée avant la fin de 2014.
Enfin, monsieur Vitel, nous n'irons pas au-delà de 3,45 milliards d'euros de reports de charges. Le ministre s'y est engagé. La chose est techniquement possible, mais je me battrais, tout comme le ministre, contre cette solution de facilité si elle devenait d'actualité.