Que l’on ne s’y trompe pas : les dépenses de santé vont augmenter, et c’est normal, sous l’effet conjugué du vieillissement de la population et du progrès médical. Ne pas faire de fausses économies en faisant porter par les citoyens l’augmentation de ces dépenses nous oblige à gagner en efficience, et à innover.
Nous débattrons ainsi du financement des hôpitaux de proximité, du nouvel élan à donner vers davantage de coopération entre hôpitaux voisins, de la création d’hôtels hospitaliers pour permettre à davantage de patients de bénéficier de la chirurgie ambulatoire.
Cet objectif, pour être réalisé, réclame, face aux inquiétudes qui se font jour chez de nombreux professionnels de santé, que nous passions à l’action concertée, et cela ne pourra se faire sans une meilleure coopération entre les différents acteurs et les différents modes d’organisation de la médecine en France.
Enfin, ce PLFSS viendra renforcer l’accès aux soins pour un grand nombre de Français, je pense notamment à la mise en place du tiers payant pour 1,2 million de bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé.
Madame la ministre, pouvez-vous nous détailler les mesures que vous comptez porter lors de l’examen de ce texte et au cours des prochaines semaines pour réduire les inégalités de santé ?