La politique menée par ce gouvernement n’a rien à voir avec la caricature que vous venez d’en faire, comme le prouve l’examen du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, présenté par le ministre de l’agriculture, qui visite aujourd’hui, aux côtés du Président de la République, le salon de l’industrie agroalimentaire en France. Ce débat a en effet permis de dégager de nombreuses convergences sur tous ces bancs, loin de propos aussi caricaturaux.
Il nous faut être aux côtés de notre agriculture, de nos agriculteurs, de nos éleveurs, de nos paysans qui souffrent. Nous devons les aider à traverser la crise économique, sociale, voire morale qu’ils traversent selon leurs propres propos par des politiques d’aides publiques, la réorientation de la politique agricole commune – nous avons obtenu des succès dans ce domaine, vous le savez parfaitement – par une politique d’aménagement du territoire. Tel est le sens des Assises nationales de la ruralité : assurer un équilibre au profit de territoire qui connaît depuis longtemps un sentiment d’abandon et d’absence de protection. (« Et Filoche ? » sur les bancs du groupe UMP.)
Plutôt que de nous livrer à de telles caricatures, essayons ensemble de répondre à cette détresse, tout en valorisant les excellentes performances de nos filières agroalimentaires, qui tirent l’économie par le haut et sont au coeur de nos exportations.