Vous avez, monsieur le député, évoqué des propos insupportables publiés cet après-midi même. Emmanuel Macron a eu l’occasion de rappeler le sentiment qui était celui du Gouvernement et du Président de la République, et qui est partagé par beaucoup d’entre vous, à propos de la mort tragique de Christophe de Margerie.
Pour beaucoup d’entre nous il était d’abord un ami, et cela compte. Il était surtout un grand chef d’entreprise, qui avait sur tiré Total vers le haut et préparé la société à la modernité, notamment à la transition énergétique.
Il était le visage de cette entreprise, qui est aussi une des grandes marques françaises.
Face au décès d’un homme dans des conditions aussi tragiques – nous avons une pensée pour son épouse, pour ses enfants, pour sa mère, pour ses proches, et pour tous les salariés de Total, qui sont particulièrement affectés –, quels qu’aient pu être son parcours et les désaccords qui ont pu exister avec lui, il n’y a qu’une attitude possible : la dignité. Tous ceux qui tiennent des propos qui ne sont pas de ceux qu’on peut prononcer à l’encontre d’un homme qui vient de disparaître, ne méritent pas d’appartenir à la grande formation républicaine qui est la mienne.