Ce contrat de plan brise les différentes dynamiques engagées, qu’elles soient territoriales ou pédagogiques. On compte 35 800 étudiants supplémentaires chaque année. Dans toutes les universités, les besoins de rénovation sont énormes. Cet abandon risque de renforcer les inégalités entre les universités : celles qui font partie du plan Campus, qui ont une enveloppe de plusieurs millions d’euros, qui sont autorisées à emprunter et les autres.
Quid de la recherche, de l’innovation, du rayonnement international de la France ? C’est très simple, l’État les a abandonnés ! Resterez-vous sourde au désespoir et au départ à l’étranger des chercheurs, et à l’appel de l’Académie des sciences pour un retour du soutien à la recherche fondamentale ?
Une vision prospective et constructive aurait consisté à octroyer aux universités et aux territoires des instruments leur permettant de développer leur propre financement.
Nous savons tous que l’argent public est rare. Les arbitrages sont d’autant plus importants. Avec votre projet, c’est le renoncement à toute politique d’innovation, à toute ambition d’excellence.
Comment entendez-vous assurer un rééquilibrage, indispensable au développement économique de notre pays ?