Intervention de Dominique Lefebvre

Séance en hémicycle du 21 octobre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Explications de vote communes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

La mise en place du nouveau crédit d’impôt pour la transition énergétique, qui accompagne le vote, survenu la semaine dernière en première lecture, du projet de loi pour la transition énergétique, est une autre mesure phare de cette première partie du projet de loi de finances, que je veux également souligner.

Le troisième enseignement de ce débat, c’est la qualité et le caractère productif du dialogue constant et riche entre le gouvernement de Manuel Valls et notre majorité. Au nom du groupe socialiste, je vous remercie donc, messieurs les ministres, pour l’écoute qui a été celle du Gouvernement ; cette écoute a permis à notre majorité parlementaire d’affirmer ses choix.

Je ne donnerai qu’un seul exemple, touchant à l’investissement public local, qui doit être préservé, autant que faire se peut. La maîtrise de la dépense publique s’impose à tous : État, opérateurs de l’État, collectivités locales. Mais nos efforts de relance de l’investissement privé seraient beaucoup moins importants si nous assistions dans le même temps à une diminution trop importante de l’investissement public.

Nous avons donc su trouver, avec le groupe écologiste et le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste, des mesures complémentaires ciblées, efficaces et soutenables budgétairement, avec la création d’une dotation à l’investissement local de plus de 400 millions d’euros et un effort global de près de 860 millions d’euros à l’horizon 2017 en direction des collectivités locales et de l’investissement public.

À ce propos, les mesures adoptées aux fins de garantir le financement de l’Agence de financement des infrastructures de France et d’assurer la contribution des transporteurs routiers après l’échec de l’écotaxe vont également permettre d’engager ces investissements publics, qui sont indispensables à la modernisation du pays, ainsi qu’au soutien de l’activité et à la croissance.

Grâce à ce projet de loi de finances, enfin, le logement et la construction seront également soutenus, le foncier mobilisé et l’accession sociale à la propriété encouragée dans 1 300 nouveaux quartiers prioritaires.

C’est pour l’ensemble de ces raisons que le groupe SRC votera cette première partie du projet de loi de finances pour 2015.

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