C’est seulement si la cellule familiale joue son rôle que les enfants progressent vers l’autonomie pour devenir des adultes, et c’est à cette condition qu’ils peuvent être égaux dans leur destinée, c’est à cette condition que le respect mutuel et le vivre ensemble sont possibles. C’est quand les familles sont fortes que la devise républicaine peut tenir ses promesses.
Et je suis étonnée d’entendre opposer, sur les bancs de l’opposition, les crèches aux familles, comme si défendre les familles c’était uniquement défendre le fait de rester à la maison. On voit donc là surgir une espèce d’époque révolue, où les femmes devraient rester chez elles. On voit bien ce qui se cache, derrière vos cris et vos récriminations.