À partir de 1993, la situation a dérapé. C’est la droite qui a généré l’essentiel de la dette sociale, puisque la gauche a rééquilibré les comptes lorsqu’elle a exercé le pouvoir entre 1997 et 2001.
Finalement, ni l’augmentation des prélèvements sociaux et fiscaux, ni la fiscalisation progressive des ressources de la protection sociale, avec la création de la CSG en 1990 mais aussi avec la multiplication nécessaire des allégements de cotisations sociales pour préserver l’emploi, notamment l’emploi non qualifié, n’ont permis de mettre fin à des déficits structurels aussi injustifiés qu’injustifiables. En effet, chacun le sait ici, cela revient à faire financer par les générations futures les dépenses de protection sociale d’hier et d’aujourd’hui.
C’est dire que nous ne pouvons, dans le cadre d’une stratégie de maîtrise de la dépense publique, de baisse des prélèvements obligatoires et de réduction des déficits publics, avec une exigence d’équité entre les générations,…