Cela est plus facile que de rétablir la journée de carence dans la fonction publique ou d’imposer la convergence tarifaire dans les hôpitaux, deux mesures que vous avez abrogées dès votre premier PLFSS, comme vous avez éreinté la tarification à l’activité – la T2A – et les conventions avec les professionnels de santé ou avec l’industrie pharmaceutique, dont les investissements en France se contractent déjà dangereusement.
Ce PLFSS pour 2015 s’inscrit malheureusement dans la ligne politique des gouvernements Ayrault et Valls, tant pour son contenu, c’est-à-dire les mesures ou les renoncements qu’il contient, que pour les conséquences dont il est porteur, qui seront lourdes pour les assurés sociaux, les retraités et les familles.
Oui, ce PLFSS, de quelque 466,5 milliards d’euros, soit une centaine de milliards d’euros de plus que le budget de l’État, ne déroge pas à la politique de François Hollande : erratique, incompréhensible même pour une partie de sa propre majorité, au point que certains députés SRC ont été démissionnés d’office de la commission des affaires sociales par leur groupe,…