Oui. Il s'agit d'une cession sur le marché, et on ne peut pas faire n'importe quoi, par exemple vendre 50 milliards d'un seul coup.
S'il s'agit d'opérateurs privés, ils lèvent eux-mêmes les fonds auprès du public ou d'autres opérateurs pour entrer dans le capital. Il n'y a donc pas de ligne budgétaire en tant que telle. Cette opération concerne des sociétés de droit entièrement privé.
Monsieur Folliot, trois bâtiments multimissions (B2M) ont été commandés en 2013 et deux patrouilleurs légers de Guyane (PLG) sont commandés en principe en 2014. Nous verrons ensuite s'il faut commander une flotte homogène ou un peu moins homogène.
S'agissant du M51, nous avons été assez durs avec l'industrie. Aujourd'hui, la reprise en main est bonne. Nous avons vu revenir dans le dispositif industriel des personnes en lesquelles nous avons confiance, car ils ont fait leurs preuves dans le passé. Les choses se remettent progressivement en place. Avant de faire un nouvel essai, dont la date sera fixée par les autorités, nous procédons à une revue d'aptitude au vol extrêmement détaillée, puisque nous examinons l'intégralité des composants du missile d'essai.
En ce qui concerne le BPC, le contrat est en cours d'exécution et n'est pas interrompu. Les marins suivent une formation, voguent, qualifient leurs matériels sur leurs bateaux.