Vous n'avez pas évoqué des phénomènes pourtant incontournables, tel que le vieillissement de notre population : d'ici à 2040, 25 % de la population de notre pays aura plus de soixante-cinq ans. Quelle est votre vision de chercheur sur ce nouvel équilibre sociétal ?
Vous n'évoquez pas davantage le phénomène tout aussi inéluctable du réchauffement climatique et son impact sur nos territoires, alors qu'il est à craindre que ses effets ne se fassent directement sentir sur 30 à 50 % de ceux-ci. Comment avez-vous intégré ces éléments dans votre réflexion ?
La France consent-elle aujourd'hui en matière de nouvelles technologies un effort équivalent à celui qu'elle a fourni après-guerre pour développer son réseau électrique ou son réseau d'adduction d'eau ? Par ailleurs, alors que l'industrie représente 22 % des actifs en France, qu'en sera-t-il en 2040 ? Quelle sera la part des industries vertes ?
Vous avez par ailleurs mis en doute l'intérêt des politiques sectorielles. Est-il donc encore utile de parler dans notre pays de politique de la montagne, de la ville, de la mer, de politique périurbaine ou de politique rurale ?
Dans le cadre, enfin, de « l'acte III de la décentralisation », qu'on ne cesse de nous annoncer, la loi pourra-t-elle continuer à s'appliquer uniformément en tout point du territoire ?