Permettez-moi de répondre aux interrogations de Mme Alaux. Ce qui est en cause, c’est la multiplicité d’organismes de très petite taille qui gèrent un faible nombre d’ayants droit – souvent, d’ailleurs, en déléguant cette gestion à des organismes plus importants. Je rappelle que la CMAF – Caisse maritime d’allocations familiales – concerne aujourd’hui 6 513 foyers d’allocataires et gère 26 millions d’euros de prestations, et que l’ENIM compte 27 000 marins cotisants pour 521 millions d’euros de prestations maladie. Le rapprochement de ces organismes de petite taille permet une gestion plus rationnelle ; il ne s’agit pas de remettre en cause le niveau des prestations, mais de promouvoir des mesures de bonne gestion. Il y a d’ailleurs bien d’autres cas dans lesquels le faible nombre des ayants droits justifie des mises en commun de moyens. Il n’y aura pas de changement en ce qui concerne les prestations.