Intervention de Gérard Bapt

Séance en hémicycle du 23 octobre 2014 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 — Article 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il faut distinguer la juste prescription, le bon médicament au bon moment, dans la bonne pharmacovigilance, d’une part, et la régulation, dont vient de parler M. Véran, d’autre part. Je prendrai deux exemples, et d’abord celui de la prescription des médicaments anti-Alzheimer. Il y a trois ans, alors que la Haute autorité de santé disait que ces anti-Alzheimer étaient efficaces seulement en cas de diagnostic précoce de la maladie et qu’ils devenaient ensuite inutiles, le prédécesseur de Mme la ministre a agi en essayant d’intervenir sur la prescription et en en réduisant le prix. Nous avons fait ainsi 120 millions d’économies par an pour l’assurance maladie, grâce à une meilleure prescription.

Le deuxième exemple concerne l’obligation désormais faite aux médecins de demander un accord préalable à l’assurance maladie avant de prescrire du Crestor.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion