Je tiens à féliciter les personnels militaires pour l'excellence de leur travail dans le cadre de l'opération Harmattan, une opération complexe qui a duré de longs mois. Nous pouvons en être fiers.
Vous avez évoqué le risque de ruptures capacitaires potentiellement irréversibles concernant les personnels, la formation, mais également les systèmes d'armes. Qu'en est-il des capacités de maîtrise aérienne s'agissant de la défense sol-air de moyenne et longue portées ?
En ce qui concerne la sécurité aérienne, qu'en est-il de nos systèmes de détection et d'acquisition de l'information ? Quels seraient vos besoins ?
Enfin, la situation internationale pourrait demeurer dangereuse durablement. Pourriez-vous nous éclairer sur nos capacités à remonter en puissance rapidement ? À rebours de la tendance que nous avons naturellement à raisonner de façon quantitative pour les seuls équipements militaires, le nombre de pilotes ne compte-t-il pas davantage que celui de nos avions ?