Intervention de Antoine Herth

Réunion du 15 octobre 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

En été, les Ukrainiens ramassent les fraises allemandes et affaiblissent les producteurs du Périgord et de l'Alsace ; en hiver, ils risquent de prélever le gaz destiné à l'Europe.

Dans quelle mesure la spéculation amplifie-t-elle les tensions nées d'un désajustement entre l'offre et la demande sur le marché européen des fruits et légumes et du lait ? Avec le temps, peut-on espérer la voir faiblir ? La grande distribution pourrait-elle jouer un rôle d'amortisseur grâce à des actions de promotion de ces produits sur le marché intérieur ?

C'est dans les périodes difficiles que l'on mesure la faiblesse de nos exploitations face à la compétition européenne ; l'agriculture française a perdu la course de vitesse engagée avec nos voisins. N'ayant pas su prévenir, saurons-nous guérir ? Le groupe UMP s'interroge sur la possibilité de soutenir nos entreprises en étendant les systèmes assurantiels ou en élargissant la déduction pour aléas (DPA) aux imprévus économiques.

Monsieur Sauquet, si le point de vue de l'acheteur de gaz semble clair, qu'en est-il de celui du vendeur ? Pendant combien de temps Gazprom peut-il se passer des achats européens ?

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