À côté des filières des fruits et légumes et du lait, l'embargo russe affecte également les produits de la pêche, pour une valeur de 144 millions d'euros. Malgré les mesures prises par l'UE – notamment un report de quotas sur 2015 –, les entrées massives de ces produits risquent de déstabiliser les marchés en faisant baisser de façon drastique les prix au producteur dans notre pays. Qu'en pensez-vous ?
Les entreprises industrielles productrices de matériel agricole qui travaillent depuis des années avec la Russie sont les victimes collatérales de la crise russo-ukrainienne et de l'embargo russe. Les investissements en Russie ont beaucoup ralenti, les financements des exploitations russes sont bloqués, et le fait même d'être une entreprise française devient pénalisant. Cette crise ne risque-t-elle pas de faire perdre à l'Europe et à la France d'importantes parts de marché, l'agroalimentaire russe en profitant pour se renforcer ?