Même si je ne vous poserai pas de question sur le fonds d'amorçage, madame la ministre, je m'associe à l'inquiétude exprimée par mes collègues.
J'aborderai pour ma part la question de la formation initiale qui est l'un des piliers de la loi sur la refondation de l'école. Je me félicite qu'elle ait été rétablie après avoir été supprimée – une catastrophe pour l'éducation nationale. C'est pourquoi 220 millions d'euros sont consacrés à cette formation. Reste qu'il n'y a pas que la formation initiale pour les jeunes qui vont entrer dans le métier. Il y a également la formation continue. Or cette dernière a été très souvent, dans le passé, la variable d'ajustement des budgets de l'éducation nationale alors qu'elle est essentielle puisqu'elle touche 60 % des enseignants qui seront handicapés vis-à-vis de leurs élèves si on ne leur permet pas d'en bénéficier.
Quels sont les crédits que vous comptez affecter à la formation continue en dehors des 3,5 millions d'euros consacrés à la formation continue et à l'accompagnement pour l'éducation prioritaire ? Comment faire des ESPE le lieu de la formation continue ?