Je me félicite à mon tour de la sanctuarisation du budget de l'éducation nationale, ce qui est conforme aux engagements de la majorité : c'est le signe d'une volonté de refondation de l'école.
Je voudrais insister sur la question des publics handicapés. L'inclusion est une idée exigeante ; elle implique une formation des personnels, pour qu'ils puissent intégrer ces élèves et leur offrir une certaine autonomie. Dans les pédagogies inclusives, il faut intégrer des élèves dont les situations sont très diverses ; il s'agit d'assurer le bien-être de tous à l'école et d'apprendre à chacun le respect de la différence. Des moyens supplémentaires sont ici mis à disposition des CLIS (classes pour l'inclusion scolaire) et des ULIS (unités pédagogiques d'intégration). La prise en charge des élèves en situation de handicap s'est améliorée, et je m'en félicite.
Si le budget prévoit une valorisation du métier d'accompagnateur des élèves en situation de handicap, est-il prévu de former ces personnes, voire de leur conférer un statut, ce qui permettrait d'intégrer plus d'élèves dans les classes ordinaires ? C'est un enjeu essentiel.