Et les discours qui ne vont pas dans ce sens me sidèrent. Sur ce sujet, notre société fait preuve de schizophrénie : d’un côté, lorsque des nouvelles maladies apparaissent – ce fut le cas pour le Sida, c’est le cas aujourd’hui pour le virus Ebola – on cherche immédiatement à trouver un vaccin, car on pense à juste titre qu’il sera une solution contre la nouvelle épidémie et, de l’autre, face aux maladies connues depuis longtemps, on prête au vaccin des maux qui ne sont pas prouvés et on caricature certaines situations.
Il me paraissait donc essentiel de faire ce plaidoyer : il faut réhabiliter le vaccin et communiquer de manière positive sur la vaccination.