Je ne reviendrai pas sur la situation financière désastreuse du CNDS et sur le manque de sérieux de sa gestion par le précédent gouvernement : vous avez déjà, madame la ministre, tout dit sur le sujet.
Le point sur lequel je voudrais vous interroger, s'il concerne des montants beaucoup plus modestes, est important sur le plan symbolique puisqu'il s'agit de la budgétisation des primes attribuées aux médaillés olympiques pour les trois prochaines années. Je rappelle que, grâce à Jean-François Lamour, à Roselyne Bachelot et à Bernard Laporte, puis à Rama Yade, 530 000 euros avaient été inscrits à ce titre en loi de finances initiale pour les Jeux olympiques de Turin, 4,74 millions d'euros pour les Jeux de Pékin et 1 432 000 euros pour les jeux de Vancouver. Or le précédent gouvernement n'avait pas inscrit le moindre euro en loi de finances initiale pour financer les primes des médaillés des Jeux olympiques de 2012. Heureusement, votre détermination a permis de les budgéter en loi de finances rectificative. Qu'en sera-t-il pour le triennat, puis pour 2016 ? Plus généralement, où en est la réflexion actuellement engagée sur la condition des sportifs de haut niveau, dont le rôle est si important pour l'éducation populaire ?