Intervention de Valérie Boyer

Séance en hémicycle du 24 octobre 2014 à 9h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 — Article 35

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Je partage les propos de M. Accoyer. Dans tous les domaines, et dans celui de la santé en particulier – et Dieu sait s’il est complexe –, on surajoute des couches sous couvert de concertation. Mais on ne fait qu’opacifier le système et le rendre de plus en plus illisible.

Le défenseur des droits, par exemple, peut permettre de gérer certains conflits. Les syndicats, les ordres professionnels remplissent ce rôle. Les associations de malades n’ont pas vocation à ponctionner encore plusieurs millions d’euros. Leur travail est certes très important, mais a-t-on besoin de créer encore quelque chose, de l’institutionnaliser et de le financer, ce qui crée ensuite de nouvelles obligations ?

À force de vouloir aller vers ce qu’on appelle improprement la démocratie participative, on rend le système antidémocratique, de plus en plus administratif ; on crée des affidés qui se trouveront dans des filières d’emploi que l’on ne pourra plus supprimer, avec obligation de se concerter. C’est l’inverse de la démocratie. La démocratie fonctionne avec des élections ;

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