L'affaire Armstrong attire notre attention sur la question du dopage. La sanctuarisation des crédits consacrés à la lutte contre le dopage en 2013 témoigne de votre engagement en la matière, alors que vous avez dû, d'une part, contribuer à l'effort général d'assainissement des finances publiques et, d'autre part, procéder à des arbitrages, compte tenu des engagements non financés pris par la majorité précédente. Je relève ainsi avec satisfaction que les contributions de l'État à l'Agence française de lutte contre le dopage et à l'Agence mondiale antidopage, l'AMA, sont intégralement maintenues.
En rupture avec la période précédente, votre ministère – de plein exercice – voit son périmètre stabilisé autour de quatre domaines de compétence, ce qui confère de la visibilité à son action. Pouvez-vous préciser vos intentions en matière de lutte contre le dopage, s'agissant notamment de l'instauration du passeport biologique, de la prévention à l'intention des sportifs et de l'action internationale de la France dans ce domaine ?