Intervention de Marie-Jo Zimmermann

Réunion du 22 octobre 2014 à 10h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Jo Zimmermann :

À mon tour, je regrette que M. Pélissard ne soit pas le corapporteur de ces textes. Notre débat aurait bénéficié des lumières d'un membre de l'opposition et d'un membre de la majorité. Sur un sujet tel que la gestion des collectivités territoriales, il n'est pas inutile d'être intelligent.

Je m'étonne de la frénésie de réforme qui atteint le Gouvernement. Pourquoi veut-il tout changer sans jamais rappeler que l'élu est en lien direct avec la population ? Si certaines communes qui avaient fusionné se sont séparées par la suite, ce n'est pas sans raison. Tirons les leçons de l'histoire, qui nous enseigne que l'instauration de grandes communes n'est pas une nécessité.

On ne peut éloigner l'élu de sa commune qu'en supprimant la proximité que réclament nos concitoyens. L'amendement CL10 de M. Molac et de M. Coronado proposant que le conseil municipal se réunisse alternativement dans les mairies des anciennes communes prouve à l'évidence que la commune est le lien entre le citoyen et l'élu. Arrêtons de tout chambouler. On ne peut pas en même temps créer de grandes régions et couper le lien de proximité entre l'élu communal et les citoyens.

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