Intervention de Annie Genevard

Réunion du 23 octobre 2012 à 9h30
Commission élargie : recherche et enseignement supérieur

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

L'Université souffre de son image et n'est pas perçue comme un lieu de qualité, avez-vous dit. Étant moi-même de formation universitaire, je me désole de cette situation. Je dois cependant dire que le discours des professionnels de l'orientation ne nous aide pas toujours : beaucoup d'entre eux détournent les jeunes de l'université en leur conseillant des filières plus courtes, plus efficaces ou mieux encadrées.

Je me réjouis des propos que vous avez tenus sur l'alternance. Vous avez notamment rappelé que 680 000 offres d'emplois ne sont pas satisfaites dans notre pays, ce qui est une réalité insupportable à l'heure où tant de personnes sont en recherche d'emploi.

Élue d'une région qui compte de nombreuses entreprises de petite taille dédiées à la micro-technique, je voudrais dire combien nous sommes heureux de travailler au sein d'un pôle de compétitivité. Même si ceux-ci n'ont pas encore produit tous leurs fruits, c'est une démarche très intéressante. Je voudrais néanmoins vous interroger sur la difficulté des PME-PMI à solliciter la recherche.

Vous avez évoqué la « death valley » pour dire que beaucoup de projets de recherche ne trouvaient pas d'application. Inversement, nombre de PME-PMI qui auraient besoin de l'aide de la recherche sont étrangères à cette culture, surtout dans les domaines où elle n'est pas habituelle. Je pense par exemple à l'agriculture. Le campagnol fait de terribles dégâts sur le volume des récoltes dans une bonne partie du territoire. On sait que les traitements chimiques et mécaniques ne suffisent pas, et que la recherche est à même de fournir des pistes ; or elle n'est pas ou peu sollicitée. Comment améliorer le lien entre les PME-PMI et la recherche et booster le transfert de recherche ?

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