Vous avez été l'élue d'un territoire que je connais bien, qui doit sa réussite à l'alliance entre enseignement supérieur, recherche et monde industriel, clé du succès grenoblois. Je suis pour ma part l'élu d'une ville nouvelle, dont l'absence de structures en nombre suffisant pénalise le développement et fragilise les étudiants. Le taux d'abandon post-baccalauréat y est l'un des plus élevés de France : plus de 40 % des lycéens ne poursuivent pas dans l'enseignement supérieur, pour des raisons qui tiennent principalement aux transports, au logement, voire à la nécessité de travailler pour financer leurs études. La stratégie que vous mettez en oeuvre en faveur de la réussite étudiante passera t-elle aussi par l'implantation de structures dans des zones délaissées ?