J’ai conseillé à Mme Clergeau, rapporteure de la commission des affaires sociales pour la famille, pour qui j’ai le plus grand respect, d’adopter notre amendement de suppression de la mesure du Gouvernement. Vous auriez dû le faire, car cela rendait le groupe socialiste beaucoup plus fort vis-à-vis du Gouvernement.
En l’occurrence, ce soir, par un sous-amendement du Gouvernement, alors que Mme Clergeau a essayé de faire le boulot, un des piliers de notre République va tomber. Je tenais à le dire, monsieur le président, parce qu’à huit heures moins cinq, notre collègue Michel Issindou a refusé l’un de mes amendements proposant une vision progressiste, et surtout de long terme, de notre système de retraite.