Oui. Il n'y a ni remise en cause de cette politique ni diminution des crédits qui lui sont affectés. Au 1er octobre 2012, nous avons engagé 37 millions d'euros en autorisations d'engagement et 6,4 millions en crédits de paiement.
Il nous faut définir au mieux les objectifs de la politique des territoires, sur la base d'un constat partagé des inégalités infra-régionales que j'ai mentionnées. Elles existent d'ailleurs aussi dans certaines grandes agglomérations, comme Lille-Roubaix-Tourcoing.
Sachons procéder par étapes : identifier les inégalités, trouver la bonne politique, y affecter des moyens. J'invite tous les parlementaires qui le souhaitent à s'associer à la phase – qui sera relativement brève – de redéfinition de notre politique. La cohésion nationale et l'égalité des territoires sont des sujets qui n'appartiennent à aucune famille politique. Elles supposent en revanche une forte volonté politique. Notre réflexion pourra, le cas échéant, avoir des conséquences sur la carte des sous-préfectures.