Intervention de Guillaume Chevrollier

Réunion du 21 octobre 2014 à 17h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Votre association lutte depuis des années contre la chasse et pour la défense de tous les animaux. Elle a obtenu l'annulation par le Conseil d'État de certaines mesures prises à l'encontre d'espèces considérées comme nuisibles. Je profite de cette audition, en tant qu'élu d'un département rural, proche des chasseurs, et chasseur moi-même, pour vous faire part de quelques réalités de terrain.

Certaines espèces nuisibles à l'équilibre de l'écosystème méritent d'être régulées par l'homme, par les chasseurs en particulier. Prenons le cas des populations proliférantes de ragondins qui provoquent des dégâts sur les ouvrages hydrauliques, constituent une menace pour la faune et la flore aquatiques, et font courir des risques en matière de santé publique du fait de la transmission à l'homme de certaines maladies. D'autres espèces ont un impact négatif sur les activités économiques : en attaquant directement les cultures ou les élevages, elles entraînent des pertes de rendement.

Même si nous sommes tous favorables au maintien de la biodiversité, nous considérons qu'il importe de trouver un juste équilibre dans les priorités, en partant du principe que l'homme doit primer sur l'animal.

Par ailleurs, j'aimerais avoir votre avis sur le projet de statut juridique de l'animal, qui risque d'avoir des conséquences dommageables pour nos éleveurs.

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