J'aimerais revenir, cher Jean-Yves Caullet, sur vos propos concernant les chasseurs. Il me semble que vous prêtez un très grand pouvoir à l'ex-Ligue ROC en imputant la diminution du nombre de chasseurs à sa seule action, alors qu'il s'agit d'une tendance naturelle.
Avant de donner la parole aux représentants de l'association Humanité et Biodiversité pour répondre aux diverses questions, je m'attacherai à souligner deux problématiques.
Il y a quelque paradoxe à constater que l'essentiel du produit de la fiscalité – taxe d'habitation, impôts fonciers et non fonciers – va aux territoires artificialisés, qui portent atteinte à la biodiversité, alors que les territoires où le patrimoine naturel est préservé, du fait de l'absence d'artificialisation, n'en bénéficient pas. Nous devrions continuer à réfléchir à la mise en place d'une forme de solidarité écologique à même d'assurer une meilleure répartition des ressources financières.
Par ailleurs, pour mener à bien la dernière étape du triptyque « éviter, réduire, compenser », que pensez-vous des banques de compensation et des expérimentations menées par la Caisse des dépôts et consignations à travers sa filiale CDC Biodiversité ?