Intervention de François Brottes

Réunion du 22 octobre 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

J'ai transmis à M. Luc Oursel tous nos voeux de rétablissement ; dès que le nouveau patron d'Areva sera nommé, nous l'inviterons. Quant à M. Jean-Bernard Lévy, que le Président de la République souhaite nommer à la tête d'EDF, nous l'entendrons au titre de l'article 13 de la Constitution, sans doute le 22 novembre ou à une date proche. Nous recevrons également, bien entendu, le nouveau patron de Total.

Monsieur Lafont, le site de Lafarge indique que ce groupe est le numéro un du ciment au plan mondial, ce qui donne à votre audition un caractère majeur. J'ai souhaité que vous veniez nous parler de votre groupe, suite à l'annonce faite il y a plusieurs mois d'une fusion avec le groupe Holcim. Des questions se posent sur l'incidence sociale de cette fusion et sur son incidence sur le siège social, sur la gouvernance et sur la nécessité de se délester de certains sites. L'Autorité de la concurrence délibère en effet sur la nécessité de vous départir d'une partie de vos activités pour permettre à cette fusion d'avoir lieu.

Votre groupe produit 4 milliards de tonnes de ciment par an, soit un doublement du volume en quinze ans. Cela veut dire que la demande, notamment dans les pays émergents, compte tenu de leur expansion urbaine, est de plus en plus importante. La Chine absorbe 58 % de la demande mondiale. On assiste au développement de cimentiers chinois, mexicains, colombiens ou nigérians, qui concurrencent notamment Lafarge. Ce matin, nous voudrions avoir un point complet sur l'activité cimentière dans le monde et sur les perspectives de votre groupe, compte tenu de ses nouvelles alliances. Vous pourrez aussi nous parler de l'énergie, dans la mesure où votre activité en consomme beaucoup, et du carbone. Nous sommes en effet en plein débat sur la transition énergétique et, à chaque discussion sur les quotas, les cimentiers ne manquent pas de nous adjurer de ne rien faire qui risque de compromettre leur activité en France ou en Europe.

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