Intervention de Bruno Lafont

Réunion du 22 octobre 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Bruno Lafont, président-directeur général de Lafarge :

Les normes de construction entraînent évidemment une augmentation du coût des logements, que nous ne pouvons pas toujours compenser. Par ailleurs, la différence entre les coûts d'un logement social en France et au Kenya est bien entendu énorme…

Avant la fusion, Lafarge compte 25 % d'actionnaires français – dont 11 ou 12 % individuels et quelque 10 % institutionnels –, alors que leur part s'élevait à 40 % il y a sept ou huit ans. L'épargne française est donc de moins en moins orientée vers l'action. Or c'est l'actionnaire qui décide de la politique d'un groupe ; pour redevenir propriétaires de nos entreprises, nous devons rediriger notre épargne vers l'investissement productif, générateur de croissance.

Nos actionnaires individuels sont très préoccupés par les conséquences de la fusion sur leur accès au plan d'épargne en actions (PEA). Ils ne perdront pas les avantages acquis, mais s'ils veulent rester actionnaires de Lafarge-Holcim, ils ne pourront plus utiliser ce dispositif.

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