Non, pas vraiment. Le secteur public apparaît en situation défavorable.
Ensuite, en ce qui concerne les investissements superflus, il s'agit dans bien des cas de remises à niveau qui vont dans le sens des progrès de la médecine elle-même. Prenons l'exemple des maisons de retraite publiques annexées aux hôpitaux : combien sont en retard sur les connaissances dont nous disposons désormais sur la maladie d'Alzheimer ? Le « superflu » ne l'est pas toujours en vérité, que ce soit au regard des connaissances ou des conditions de travail – on relève ainsi un certain absentéisme des personnels hospitaliers, dû à un excès de fatigue.
Par ailleurs, évoque-t-on la possibilité de mutualisations territoriales ?
Enfin, nous sommes submergés, dans les médias, de messages d'associations sollicitant des dons et des legs ; elles ont compris que les baby-boomers de l'après-guerre entraient dans le grand âge. Les services publics, et en particulier les hôpitaux, ne pourraient-ils bénéficier eux aussi de ces campagnes de publicité ?