La situation qui nous est rapportée est d'une gravité extrême, tandis que la France essaie difficilement de sauver son budget à Bruxelles tant elle se montre incapable de maîtriser ses déficits.
Certains investissements n'ont pas été réfléchis, et dénotent souvent, de la part des directeurs d'hôpitaux, des préoccupations hégémoniques vis-à-vis d'autres établissements publics ou du secteur privé. Pensez-vous que la pression politique des élus locaux a pu jouer aussi ?
D'autre part, s'il y a une augmentation de la dette, c'est qu'il y a diminution de l'autofinancement, due à la hausse des dépenses de fonctionnement. Que pensez-vous, monsieur le président, de l'application des 35 heures à l'hôpital, du compte épargne-temps, des dépenses d'intérim qui en découlent et du refus par le Gouvernement de toute réforme de structure, en particulier concernant la poursuite de la convergence tarifaire ?
Enfin, avez-vous une recommandation particulière pour que les directeurs d'hôpitaux soient évalués selon l'efficience de leur gestion, et allez-vous préconiser que l'on investisse dans les technologies plutôt que dans les mètres carrés ?