Je suis très favorable à la réflexion proposée par le président Emmanuelli sur le mode de gouvernance de la Caisse. Certes, celle-ci n'a jamais rencontré de problèmes en deux cents ans d'existence, mais nous sommes au XXIe siècle et de nouvelles questions, liées notamment à l'externalisation, justifient une telle réflexion.
S'agissant des plans d'investissements d'avenir – PIA –, la Caisse a mis l'accent sur deux chantiers : la transition énergétique et le numérique. Dans le secteur du tourisme, elle avance lentement mais utilement. À ce propos, il me semble que l'activité de Belambra, qui reste très franco-française, devrait s'étendre notamment à l'Europe, à l'instar de la Compagnie des Alpes, qui a investi à Montréal, Prague ou Sotchi.
Par ailleurs, le domaine de la protection sociale n'a pas été abordé. La Caisse gère actuellement pour le compte de tiers – l'IRCANTEC, la CNRACL – de nombreuses activités. Cependant, le secteur de la prévoyance – je pense à la probable généralisation des complémentaires santé – semble avoir été oublié, alors qu'il représente, notamment en raison des problématiques liées à la dépendance, des possibilités de développement très importantes pour la CNP.
Enfin, je tiens à remercier M. le président de la commission de surveillance et M. le directeur général d'avoir su préserver les actifs de la Compagnie nationale du Rhône.