S'agissant de l'intervention de la Caisse des dépôts dans la politique de la ville, je me félicite qu'un fonds de 400 millions d'euros soit destiné aux quartiers prioritaires, mais il faudrait indiquer aux élus locaux la manière dont ils peuvent obtenir des financements auprès de ces fonds. La moitié des crédits du fonds du précédent programme national pour la rénovation urbaine n'avaient pas été dépensés faute de projets, et pour cause : les appels à projets manquaient. Par ailleurs, il faudra sans doute faire des avances aux collectivités locales dans le cadre de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine – ANRU – mais nous aurons l'occasion d'en reparler.