Nous achevons aujourd'hui nos auditions dites « sectorielles ». Merci, madame, monsieur, d'avoir accepté notre invitation.
Le tourisme social et associatif est né de la volonté de promouvoir un tourisme de qualité pour tous, notamment pour les jeunes, les ménages les plus modestes et les personnes souffrant d'un handicap. Il vise à rendre effectif le droit aux vacances. Le tourisme social aujourd'hui, c'est plus de 3 millions de personnes accueillies, plus de 20 millions de journées de vacances offertes chaque année, et environ 20 000 emplois. Peut-être jugerez-vous nécessaire d'ajuster ces chiffres.
Comment la crise de ces dernières années affecte-t-elle le tourisme social ? Quelles difficultés a-t-elle créées, révélées ou accentuées ? Vos relations avec la puissance publique ont-elles été modifiées ou devraient-elles l'être ? La concurrence du secteur lucratif s'est-elle faite plus forte, devient-elle menaçante ? Le secteur du tourisme social doit-il se réformer de l'intérieur ?
Mais, au préalable, conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je dois vous demander de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
(Mme Michelle Demessine et M. Sylvain Crapez prêtent serment)