Je remercie et félicite tout particulièrement les membres de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation pour leur présence ce soir. Nous n'en sommes en effet qu'à la troisième réunion de commission de la journée ! Notre présence est cependant cohérente tant les enjeux culturels et éducatifs sont au coeur de notre diplomatie d'influence. C'est d'ailleurs une caractéristique séculaire. Nous sommes donc très directement concernés par les crédits du programme 185.
Dans un contexte de contrainte budgétaire, je me réjouis tout particulièrement du fait que les crédits consacrés à l'AEFE de même que les bourses de mobilité des étudiants en France ou encore les échanges d'expertise et échanges scientifiques aient été préservés.
Concernant l'AEFE, il est logique que l'effort accompli sur le territoire national se poursuive aussi au niveau international – ce que traduit notamment la stabilisation des emplois expatriés et résidents.
Conformément aux engagements du Président de la République, l'action 2, relative à l'aide à la scolarité versée aux élèves du réseau de l'enseignement français à l'étranger, ne comporte plus que les crédits destinés aux bourses scolaires. Nous nous réjouissons de l'augmentation de leur volume et du souci de mixité sociale qui les caractérise.
Notre commission a désigné Mme Claudine Schmid comme rapporteure pour avis sur ce budget : au-delà de l'examen des crédits, elle a centré ses travaux sur la valorisation à l'étranger du modèle français de l'enseignement supérieur. Je la félicite de cet excellent choix et m'exprime avec nostalgie, ayant été pendant de très longues années à sa place.
Enfin, j'informe les membres de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation que nous examinerons l'avis de notre rapporteure et que nous nous prononcerons sur les crédits correspondants non pas à l'issue de la présente séance de commission élargie, mais lors de notre réunion du mardi 6 novembre prochain.