Ces dernières années, certains ont cherché à leur trouver une légitimité intellectuelle ou philosophique, là où il aurait fallu les décapiter – c’est le cas de le dire – pour utiliser un langage qu’ils aiment tant. C’est une condamnation morale implacable du terrorisme qui doit constituer notre première ligne de défense.
Enfin, ne nous cantonnons pas à la sanction. Beaucoup reste à faire également dans le domaine de l’éducation et de la prévention. Je rappellerai ainsi mes propos du 15 septembre dernier : un homme, quel qu’il soit, ne naît pas terroriste, non plus qu’il ne naît raciste ou antisémite. C’est un point dont nous parlons peu mais dont il nous faudra traiter ensemble très prochainement.
Mes chers collègues, malgré ces bémols, le groupe UDI considère que, pris dans son ensemble, le projet de loi que nous avons entre les mains, à condition d’être accompagné d’une nécessaire dimension européenne et internationale, va dans le bon sens et devrait renforcer utilement l’arsenal préventif de la France. C’est pourquoi il le votera.
Je vous remercie, madame la présidente, de m’avoir accordé deux minutes supplémentaires.