Le dernier rapport de la CRE indique que l'évolution des coûts de production d'EDF pourrait être accentuée par l'augmentation des dépenses d'investissement. Deux tiers de ces frais concernent le parc nucléaire historique d'EDF et se justifient par les nécessités liées au cycle de vie des installations – âgées de trente ans en moyenne –, le déficit d'investissement au début des années 2000 et l'évolution du référentiel de sûreté nucléaire à la suite de l'accident de Fukushima.
Le scénario de référence établi à partir du projet industriel que vous avez communiqué à la CRE fait également apparaître, d'ici 2025, un accroissement important de l'endettement pour les activités de production d'EDF. Or ce scénario ne tient pas compte des dispositions du projet de loi sur la transition énergétique, notamment de la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité et du plafonnement de la capacité installée. Quel sera l'impact de cette réorientation – notamment de la fermeture de réacteurs nucléaires – sur les tarifs d'électricité ?